Lorsque Txomin Badiola parle du «reste», du «résidu», on est dans le déchet, dans le rebut, dans ce qui reste, pas la chose mais ce que l'on a après avoir retranché de cette chose. Le paradoxe (choquant ?) est qu'il définit l'œuvre d'art. Et on n'a pas l'habitude de parler de l'œuvre de cette manière.Et du point de vue de l'artiste (celui qui passe à l'acte-de création-), lorsque Badiola parle de la bataille entre l'artiste et les signes, je vous promets que c'est loin d'être faux.
cette phrase pourrait être de Proust!! sauf, peut-être, le terme "résidu" qui n'est pas très affirmatif! je préférerais "épure", "résultat", voire "aboutissement" ..Je vais chercher qui est Txomin Badiola. pour comprendre (peut-être!).