29 septembre 2007
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Les ailes du désir (photogrammes) Wim Wenders ruines , |
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Entre le Berlin éventré, anéanti, apocalyptique des images d'archives, le Berlin contemporain du tournage et qui porte encore lourdement les stigmates de la guerre dans ses no man's lands, ses ruines entourées de boue et de bâtiments construits dans l'urgence et le Berlin reconstitué du film dans le film, les anges circulent, regardent, écoutent, se parlent pour finalement éprouver du désir, envier la triste et belle condition des mortels et retrouver des couleurs. Les ailes du désir est ce très beau film de Wim Wenders (sorti en 1987) qui a même gagné jusque dans la traduction de son titre en français, ce film long et lent que je ne me lasserai jamais de regarder et de regarder encore. |
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Paisà (photogrammes) Roberto Rossellini ruines , |
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Le débarquement, sud de l'Italie. Les bombardements engendrent un monde de ruines et de chaos. Un soldat noir américain ivre, effondré sur un amas de pierres et poutres écroulées. Le conquérant raconte à un petit gamin qu'il ne veut plus retourner chez lui en Amérique, que, là-bas, il vit dans une bicoque misérable au toit de tôle légère. Qu'il est bien ici. Qu'il veut rester. Le petit garçon lui dit qu'il va lui voler ses chaussures. Ce qu'il fait. Le soldat, quelques temps après, retrouve son voleur et lui demande de le conduire chez lui afin de récupérer ses chaussures. Or ce soldat pauvre va tomber sur une misère encore plus noire que la sienne : une cour des miracles, un petit peuple de relégués, d'exclus, qui vivent entassés dans une grotte car leurs maisons ont été rasées. Le soldat, abasourdi, abandonne au moment où le petit garçon lui annonce qu'il est orphelin et que ses parents sont morts sous les bombes, "boum...boum..." Le film Paisà a été réalisé par Rossellini en 1946. |
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La barrière de chair (photogrammes) Seijun Suzuki ruines 鈴木 清順, |
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Le monde après la bombe ; le Japon de l'immédiate après-guerre. La loi du plus fort règne sur cet amoncellement de ruines. Le gris des cendres, celui de la poussière, le gris noir ou bleuté de la nuit, c'est l'univers glauque et terrifiant où un ordre cherche à percer sous les décombres. Une fille rouge, une jaune, une violette et une verte, quatre prostituées jaillissent de ce chaos fait de ruines sombres et calcinées. Des corps bien vivants aux couleurs criardes dans des décors stylisés. Seijun Suzuki dans ce film de 1964, La barrière de chair, montre à travers ces corps meurtris un Japon bafoué, humilié. |
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22 septembre 2007
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La barrière de chair (photogrammes) Seijun Suzuki ruines 鈴木 清順, |
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Le monde des ruines et du chaos. Tokyo, le Japon de l'immédiate après-guerre. L'humiliante défaite. L'arrogante présence américaine. Tokyo, la jungle : bouffer ou être bouffé. La peur, la criminalité, le bizness, les cadavres, ceux qui meurent de faim. Un monde de pauvres, d'égarés, de désœuvrés, de caïds inquiétants et de filles qui se vendent aux soldats. Seijun Suzuki met en scène quatre filles, quatre prostituées qui vivent sous terre, dans les décombres. Le monde du dessous, de la nuit, celui des rats. Au dessus c'est sans règles, sans morale. Au dessous, c'est une petite socièté d'amazones où il est interdit d'enfreindre la règle stricte de la communauté des filles qui se font payer pour continuer à vivre. Celle qui s'en écarte est torturée. Une lutte à mort. Une lutte de chaque instant. Suzuki Seijun dans La barrière de chair (tourné en 1964) met en scène la ruine, l'effondrement du réel, des sentiments, de la morale. Les ruines sont ici des signes dans le paysage, ce sont des stylisations, et le réalisme se situe ailleurs. Ce film extravagant est un objet incendiaire. Les corps c'est ce qui se désire, se caresse mais c'est aussi ce qui est battu, ce qui est découpé, c'est la viande, le sang, et l'objet du commerce. L'action se déroule à la même époque que celle du film d'Alexandre Soukourov, Le soleil. |
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Le crabe timide |
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Le corps du crabe timide au masque kabuki |
Le soleil (photogramme) Alexandre Sokourov dorippe granulata 颗粒关公蟹 Александр Сокуров |
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