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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 10:50
Alberola, Templon
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     DONNE
        MOI de l'air !
                        l'art !
   
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Celui qui... : subtil, poétique et peintre.
   
   
   
   
Jean-Michel Alberola

Galerie Daniel Templon, Paris

9 janvier - 6 mars 2010


Daniel Templon
   
   
   
   
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 08:10
Claire MORGAN, LIFE.BLOOD.
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Claire Morgan est une jeune artiste née à Belfast. Cette exposition  est sa première exposition en France. Et cette artiste est quelqu'un d'exceptionnel. Les sculptures-installations qu'elle montre provoquent quelque chose de rare chez ceux qui les approchent. Le phénomène est assez étonnant et suffisamment exceptionnel pour être évoqué.Il s'agit -pour ce qui est présenté ici- de structures géométriques  constituées de centaines de petits fragments de matériaux légers qui semblent flotter. Ces petites formes abstraites -faites de petits bouts de sacs plastiques déchirés, par exemple- sont fixées à des centaines de fil de Nylon accrochés au plafond de la galerie et tendus, vers le bas,par de tout petits poids de métal. Ces petits éléments répétés peuvent être également de petits insectes, des graines de pissenlit ou bien encore des étamines de chardon. Leur juxtaposition, très régulière, et leur répartition sur ces fils, produisent des objets en volume très finement ciselés à l'intérieur d'eux-mêmes par des circulations linéaires d'une très grande subtilité.
           
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Ces structures complexes sont fabriquées autour d'animaux empaillés (hérisson, chouette, petit rat, canard, renard, écureuil, etc.).Il s'agit d'une sorte d'univers onirique ou mental , géométrique, dont le noyau serait constitué de micro-événements autour desquels, semble-t-il, la vie constitue un enjeu.
           
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Les dessins préparatoires de Claire Morgan sont de toute beauté. Une simple photographie documentaire ne peut en rendre compte car chacun d'entre eux porte une histoire et les traces dont ils sont les dépositaires sont souvent à peine visible à l'œil nu. Les petits animaux représentés sur ces dessins ont été trouvés morts, ramassés par l'artiste qui leur a fait subir une taxidermie. L'animal, pour cette opération, a été disposé sur la feuille de papier qui servira de planche pour le dessin préparatoire. Les traces de son sang, des produits destinés à sa naturalisation et à sa préservation maculeront ce papier ainsi que des poils qui resteront collés au support (détails ci-dessus pour l'écureuil et ci-dessous pour la chouette et le petit rat).  L'acte de préparation de l'animal (pratiqué par l'artiste elle-même) est consigné dans cette forme abstraite placée symétriquement au délicat dessin d'observation réalisé ultérieurement par cette seule et même personne.
           
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Cette façon de procéder donne une réelle profondeur au travail et lui confère une dimension qui ne se réduit pas à celle du simple dessin d'observation. Les traces du corps  -même si ce sont celles d'un petit animal- ainsi mises en scène, sacralisées par ce qui est une œuvre d'art, renvoient vraisemblablement au reliquaire et aux rituels de la mort. À proximité de ces dessins sont installées les sculptures. Claire Morgan y crée de petits scénarii dans l'espace à la fois grandiose et léger de structures géométriques dressées du sol au plafond. Les animaux deviennent aériens, figés dans l'instant d'un événement infime.
           
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Les œuvres de Claire Morgan sont très belles. Elles sont aériennes, semblent planer. Elles sont légères, en suspens et d'une extrême fragilité. Leur précision fascine. La grande netteté des formes géométriques qu'elles dessinent est en opposition avec l'informe des fragments qui les constituent. La vulnérabilité qu'elles portent est contredite par la puissance et la force des éléments et sujets qui les composent.
           
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Et puis il y a le mouvement : ces œuvres ressemblent à des mobiles, mais des mobiles qui ne bougent pas. C'est le visiteur qui lors de ses déplacements les font vivre. Les formes s'animent, la géométrie s'émancipe, les petits êtres morts rejouent leur drame et  leur partition. Ainsi la géométrie devient mélancolique et il arrive un moment où -comme l'a dit quelque part Claire Morgan- «la perfection et le désastre se foudroient».
           
           
           
           
           
           
Galerie Karsten Greve
5, rue Debelleyme
75003 Paris

16 janvier-25 février

           
           
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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 11:00
STURTEVANT, The Razzle Dazzle of Thinking
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THE RAZZLE OF THINKING

Musée d'Art moderne de la Ville de Paris
5 février-25 avril 2010

   
Elaine Sturtevant présentée au Musée d'art Moderne de la ville de Paris. Ca n'est pas une rétrospective, même si l'on y reconnaît des pièces vues ailleurs, dans d'autres circonstances. The Razzle Dazzle of Thinking c'est "La pensée tape-à-l'œil". Une façon de phagocyter la critique et une radicalité à toute épreuve et ceci depuis des années. Y compris dans la part la plus détestable (?) de l'exposition : le -véritable- petit train fantôme, parcours intitulé House of Horrors, qui met en scène la  -mauvaise- part de l'art contemporain relevant de l'entertainment sur lequel repose actuellement certaines branches de la profession comme la médiation culturelle par exemple. On croise des figures célèbres comme le peintre de la vidéo de Paul Mc Carthy ou Frankenstein, mais également le personnage de Divine, icône  trash, ou bien encore des figures de la mythologie personnelle de Sturtevant vues à la galerie Thaddeus Ropac en 2007. Sans parler du squelette traditionnel de fin de parcours du non moins traditionnel train fantôme des fêtes foraines populaires.
Les valeurs de l'art moderne et contemporain sont interpellées de Duchamp (pièces connues de l'artiste Sturtevant) à Hirst (dans le train fantôme) en passant par Keith Haring, Stella ou Joseph Beuys (première partie de l'exposition).
Une pensée et une démarche exigeantes qui nous renvoient à certaines questions essentielles posées par les pratiques contemporaines. Une œuvre complexe.
Il faut lire le compte rendu de visite d'Élisabeth Lebovici sur son site  et la conclusion de son article :
«Avec Sturtevant, une fois qu'elle en a fini avec le comment, la simple question du pourquoi reste énigmatique, tout le temps»
   
   
   
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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 15:30
  Cindy Wright

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.illustration :
  Cindy Wright, Baconball, 2006,
 huile sur toile, 140 x 150 cm


 Cindy Wright


.Melike Tarhan
 Macar
 Emirdagi

  






 
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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 11:26
ORLAN à l'abbaye de Maubuisson
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ORLAN à l'abbaye de Maubuisson. L'endroit est superbe. C'est un réel plaisir de s'y rendre. Prendre plaisir au déplacement dans une nature organisée. Se déplacer d'un lieu à un autre. Marcher. Voir le paysage magnifique défiler, s'organiser, se caler. L'exposition occupe différents espaces. De manière inégale. Commencons par le plus beau : ORLAN a envisagé depuis quelques années déjà la possibilité du baroque. D'un baroque contemporain. Ces pièces, nous les avons en mémoire : les drapés y prennent une place importante.
Trois pièces de l'artiste ORLAN sont exposées dans cette salle magnifique de l'abbaye de Maubuisson : une blanche, une noire et une dorée. Des espèces de corps vidés, habités du mouvement des étoffes volant au vent immobile du baroque revisité. Une vidéo présentant la genèse, la fabrication de ces sculptures de résine est présentée avant de pénétrer dans ce lieu somptueux qui est la salle des religieuses.
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Dans ces sculptures le corps visuellement absent de l'artiste propulse l'œuvre dans un univers réellement artistique, lui donne une dimension forte,  à la différence de ce qu'ORLAN a produit dans les années 1983/86 ( Le Drapé-le Baroque par exemple,  et notamment ce qui a été fait dans le cadre d'un atelier à l'école de photograhie d'Ivry sur Seine qui s'inscrit en amont des œuvres montrées ici mais qui présentait un caractère plus démonstratif).  
           
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Une cyber-ORLAN nous attend dans le parloir : Sculpting Brushes, prototype lumineux n° 1.  est une sculpture intéractive qui joue avec la lumière. Des zones lumineuses réagissent au passage des visiteurs. La série s'appelle Bump Load. Nous reconnaissons ORLAN mais l'artiste prend ici l'apparence d'une sorte de mutant. Comme dans un certain nombre de ses productions ORLAN joue l'ambivalence : à la fois un personnage du futur et une figure fruste, quasiment archaïque.
           
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Deux œuvres sont présentées dans l'antichambre de l'abbaye ainsi que dans les anciennes latrines ; deux œuvres signées AAKA qui serait -comme l'indique le cartel- un double d'ORLAN. Un double qui lui permettrait d'échapper à son image et de dire les choses plus librement. Le sujet abordé dans ces deux œuvres est relatif à deux domaines caractérisés par leur hyperprésence au quotidien, notamment dans les médias : le sport et la religion. La première de ces deux œuvres est un ballon de football recouvert de textes de la bible et placé  sous cloche de verre. La seconde est cette installation (à droite) montrant une croix faite d'écrans diffusant des matches et des ballons disposés au sol, tels des orants. ORLAN se situe clairement dans une posture de dénonciation. On s'interrogera non pas sur le bien-fondé d'une telle démarche mais sur sa capacité de conviction.
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Et puis, dans l'immense grange de l'abbaye, une installation intitulée  ORLAN Remix qui met en scène une longue limousine gonflable face à un écran, le tout plongé dans l'obscurité. Le corps n'est plus là et les intentions sont ailleurs. On y dénonce le racisme , on y prône la mixité et l'on lorgne du côté du faste du mariage et du déploiement du luxe qui va avec. Des sentiments généreux mais le message est pluriel et l'on peut s'interroger là aussi sur son efficacité.
           
           
           
           
Références clics :
1. Etude documentaire n° 1 : le drapé - le baroque, ou sainte ORLAN avec fleurs sur fond de nuages, 1983 Photographie.   Galerie : Michel Rein
2. Vierge blanche aux deux croix et au regard en coin, 1983
           
           
           
ORLAN

"Unions mixtes, Mariages libres et Noces barbares"
Carte blanche à l'artiste à l'abbaye de Maubuisson.
Jusqu'en mars 2010
au centre d'art contemporain de l'abbaye de Maubuisson
Saint-Ouen-l'aumône
Val d'Oise
           
           
           
site officiel d'ORLAN    
           
           
           
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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 10:46
   La petite est perdue

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  18 h 30 : La petite est perdue
 
 
. illustration :   Nos souvenirs (partagés),  19..

. Massive Attack
  Danny The Dog
  Two Rocks and a Cup of Water
 
 
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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 09:57
   Méditation hébraïque

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. La gente, 1981,  Mario Giacomelli



. Ernest BLOCH,
  Suites pour violoncelle,
 
Méditation hébraïque - Moderato — Allegro deciso — Moderato
  Emmanuelle Bertrand, violoncelle
  Pascal Amoyel, piano

  
 
 

  Pour Zoé
 
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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 18:35
  Helmar Lerski

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.

. Leni Riefenstahl par Helmar Lerski



. Ernest BLOCH,
  Suites pour violoncelle seul,
 
Suite pour violoncelle seul N°1, Prélude
  Emmanuelle Bertrand, violoncelle

  
 
 


 
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 16:28
  Quand de vous seul je pers la veue

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Quand de vous je perds seulement la vue
Vous, de qui je suis tant chérie,
Mon mal, alors, qui m'assaille si fort
Qu'il s'en faut de peu que le cœur ne me faille
Tant je suis de douleur éperdue.

Parce que je suis devenue vôtre
Plus que quiconque existant sous le ciel,
Toute ma joie prend fin
Quand de vous je perds seulement la vue.

Alors je vois bien que je suis dénuée
De tout bien comme une bête muette,
Pour qui rien n'importe plus.
Car je sais bien qu'il me faut être
Solitaire et de tout bien dépourvue
Quand de vous je perds seulement la vue.


Johannes Ockeghem



The Whyte Rose
Poétique anglo-bourguignonne au temps de Charles le Téméraire

Ferrara Ensemble

direction : Crawford Young
 
 


 
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:53
Carmen
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Carmen, modèle de Rodin du Baiser, 1937
 
 
 
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attraper les mouches

Fumier