30 avril 2010
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27 avril 2010
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Shinique Smith |
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Shinique SMITH | |
No Words du 2 avril au 12 mai 2010 galerie Yvon Lambert 108, rue Vieille-du-Temple 75003 Paris | |
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24 avril 2010
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Wim DELVOYE, musée Rodin |
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Wim DELVOYE - est-il encore nécessaire de le présenter ? - est cet artiste belge dans la pure lignée de ses prédécesseurs originaires du plat pays : humour explosif, rigueur extrême jusqu'à l'absurde, détermination, fabrication d'objets insolites empruntant à la fois à la culture "savante" et au quotidien. Né en 1965, il est -comme Murakami- à la tête d'une véritable entreprise et a relancé le débat sur les pratiques de l'art car cet artiste délègue la fabrication de ses œuvres aux meilleurs artisans du moment. Ainsi, il a implanté une ferme en Chine, l'Art Farm, lieu destiné à la production de ces fameux cochons tatoués et emploie sur place , pour ce faire, d'excellents dessinateurs-tatoueurs locaux. Son travail fonctionne sur le croisement et le rapprochement d'objets, de matériaux, de pratiques ou d'idées objectivement antagonistes, croisements qui produisent des déflagrations (souvent drôles) comme ces cages de football en vitraux (voir le lien plus bas), ces radiographies d'actes amoureux ou bien encore ces sols de marbre faits de tranches de jambon et de mortadelle finement agencées. Le résultat ne laisse jamais indifférent car il est le produit d'une idée complètement explosive et d'un travail technique impressionnant. |
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Cette fois, c'est le musée Rodin qui lui a demandé d'intervenir. Six pièces sont montrées dans le cadre prestigieux de ce musée. Delvoye s'est arrangé pour installer ces œuvres en relation à l'espace qu'il a, à chaque fois, soigneusement choisi. Dès que l'on pénètre dans la cour d'honneur de l'hôtel Biron une immense tour de métal de plus de 10 mètres de haut se dresse devant nos yeux. Le style gothique flamboyant est immédiatement identifiable dans son élégance, son jaillissement, sa complexité mais cette Tour est faite de métal ciselé, travaillé au laser; donc une technique parfaitement contemporaine et rien de la pierre traditionnelle, de celle que l'on peut apercevoir avec les Invalides dans le fond du paysage (5). Le métal est associé à l'époque industrielle et ce qui se fabriquait avec ce matériau c'était des ponts, des usines (tout ce qui était au service d'une production intensive) et naturellement pas des églises ; encore moins des cathédrales. (le clin d'œil à la Tour Eiffel, si proche, n'est sûrement pas un hasard non plus). |
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À l'étage Wim DELVOYE a installé dans un lieu vide (face à un miroir) une réplique en miniature du portail de son atelier (8, 9). L'objet - en métal également - s'ouvre et se referme en boucle. D'un côté, le miroir (et l'on se voit "accueilli" lorsque le portail est grand ouvert) et de l'autre, le couloir, bordé d'autres portes. On y reconnaît, notamment, la figure célèbre de "Monsieur Propre" que Delvoye utilise régulièrement dans certains de ses travaux. Là aussi, l'artiste belge a forcément en mémoire la Porte de l'enfer qui a été pour Rodin une pièce centrale, et où il a inventé des figures et des motifs qu'il a réutlisés, recyclés, retravaillés. |
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Plus loin deux pièces appartenant à la série des Helix. (10, 11) Le Christ en croix, vrillé de manière souple et répétée forme, dans une succession de lui-même, une sorte de chaîne, une hélice rappelant la structure de l'ADN. L'objet, disposé horizontalement, pointe un grand nombre de paradoxes et de références. Tout d'abord, la figure du Christ en croix ne fonctionne généralement bien qu'une fois érigée, dans toute sa verticalité (il existe assez peu de représentations de l'Érection de la croix comme l'a fait Rubens) : ici, Delvoye la présente allongée. Autre chose, la croix et le corps du Christ sont habituellement installés dans un même plan. : ici, le plan est torsadé délicatement puis en croise un autre ; ces plans vrillés étant destinés mathématiquement à s'emboîter à l'infini. Le Christ est unique : il est ici multiplié ; non seulement multiplié mais associé à lui-même, sans interruption, formant une chaîne sans fin. Cette chaîne sans fin rappelle la colonne sans fin de Brancusi qui ne présente qu'un tout petit morceau d'un infini. Delvoye dans le choix de sa présentation fait écho à certaines sculptures d'Auguste Rodin à la fois visuellement (10) mais également par les thèmes d'œuvres présentes dans la même salle comme Le Christ et la Madeleine. De la même façon, la salle qui a été choisie pour exposer les bouteilles de gaz customisées (14, 15) est celle où sont montrés les vases grecs (12, 13) qui ont appartenu à Rodin. Les figures rouges, si célèbres dans l'art hellénique, sont très soigneusement reproduites sur des objets d'une grande trivialité. Wim Delvoye est ici dans son registre habituel : le résultat , dû à cette opération court-circuit, est très drôle et d'une grande efficacité. |
 | En ces temps difficiles pour la Belgique, je m'inscris résolument du côté des Belges, mais des Belges version Wim Delvoye, Marcel Broodthaers, Jean-Jacques Rousseau (le cinéaste -maudit et tourmenté- , pas l'autre) et autres Bouli Lanner ou Benoît Poelvoorde... Et comme le proclame Monsieur Propre : ARS GRATIA ARTIS c'est de l'art ou du cochon ? |
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Wim Delvoye, Panem et Circenses III, 1989 Wim Delvoye |
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Wim DELVOYE, Musée Rodin exposition du 16 avril au 22 août 2010 Musée Rodin 79 rue de Varenne 75007 PARIS |
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23 avril 2010
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30 façons de mourir électrocuté |
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Voir |
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« Voir c'est la permission de ne pas penser la chose puisqu'on la voit.» Claude Simon La Route des Flandres |
.illustration : Julius KIRSCHNER Enfants aveugles étudiant l'hippopotame, 1914 [via] American Museum of Natural History .Claudio MONTEVERDI Ohimè, dov'è il mio ben (prima parte) pour deux violoncelles et basse violoncelle 1 : Sonia Wieder-Atherton violoncelle 2 : Natalia Shakhovskaia basse : Sonia Wieder-Atherton |
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Nos images contemporaines |
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© DR | Image radar prise par avion de l'éruption du volcan Eyjafjallajokull en Islande. [via] Tribune de Genève du 15.04.2010 | Scanner corporel [via] Boston.com |
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Les peurs contemporaines résident dans les images qui nous sont soumises. L'alternative est la suivante : soit faire face aux avions et à leur ribambelle d'images inquiétantes, stressantes (WTC, 2001) ou avilissantes (scanners du corps), soit au volcan impérieux, au dessus de tout et de tous, qui ne négocie pas et auquel le monde entier doit se soumettre. Cette soumission passe par les images, et quelles images ! Des images témoignant d'une réalité qu'il est donné à si peu de monde de voir. En effet, qui a déjà vu un volcan comme dans l'image de gauche ? Qui a déjà vu quelqu'un ayant l'apparence du personnage de droite ? Si peu de gens. À l'échelle mondiale quasiment personne. Ces images font néanmoins autorité. Merci Eyjafjallajokull qui a la faculté de supprimer tous les avions au dessus de nos têtes... (je préfère les volcans aux avions) |
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15 avril 2010
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Duchamp- Warhol |
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Ainsi peut-on considérer le dandysme comme la première manifestation de la subjectivité moderne : affirmant un sujet autonome et souverain, insulaire, le dandy entend ne dépendre d'aucune règle morale communautaire et se déclare « l'unique auteur des obligations qu'il se donne». Autorégulé, il se forme de l'intérieur, édictant des lois dont il sera l'unique destinataire, se conformant à une éthique créative qui annonce ces «mythologies personnelles» caractéristiques de l'art du vingtième siècle. Car l'artiste moderne, à l'instar des dandies, n'obéit dans son travail qu'à des règles personnelles valables dans le cadre d'une éthique provisoire : il n'y ajoute que le souci d'une production. |
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| Nicolas BOURRIAUD Formes de vie L'art moderne et l'invention de soi Éditions Denoël, Paris, 1999, p46 |
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photographie : Warhol shoots Duchamp, Nat Finkelstein (1933-2009) [via] |
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