Dans les premiers moments de ce film sorti en 1989, Pluie noire, Shohei Imamura procède à une reconstitution de l'instant de l'explosion et de ses terribles et immédiates conséquences sur les gens et le paysage.
Des fantômes dépecés, hagards et assoiffés errent parmi les ruines et les amas de ferraille et de gravas. On ne peut filmer l'apocalypse. Les paysages, comme les corps et les cerveaux, sont ruinés à jamais.